Malgré les nombreux rappels à la loi, des fumeurs semblent « ignorer » au mépris des autres passagers qu’il est interdit de fumer à bord d’un train.
Pour défendre la loi anti-tabac, au-delà des interventions quotidiennes des équipes de la SUGE, des opérations de plus grande envergure sont organisées.
Le 24 février dernier,une opération antistupéfiants a été réalisée sur réquisition du procureur de Meaux.
A partir de 17 heures, 4 trains Paris-Château Thierry ont été contrôlés en gare de Meaux, par la SUGE (sûreté ferroviaire), qui était accompagnée de 35 policiers du commissariat de police, de la CDI (compagnie départementale d’intervention) et de douaniers.
Positionnés dans le hall, sur les quais et dans les souterrains, les contrôles ont notamment été effectués sur les passagers sortant du train et plus particulièrement de la voiture de tête, régulièrement investie en toute illégalité par les fumeurs de cigarette mais également de produits stupéfiants.
Les résultats de cette opération :
43 personnescontrôlées
13 PV dressés par la SUGE pour défaut de titre de transport
Grâce au flair d’un chien dressé pour détecter les produits stupéfiants, 1 personne a été interpellée.
Bonjour,
En gare c’est bien, dans les trains c’est mieux, notamment sur les trains de châteaux et les trains moins connus de Provins.
Et ce serait bien de renouveler ces opérations plus souvent pour être réellement dissuasif.
Cordialement
Sur Provins ça craint aussi: musique de sauvage, trafic et consommation de stupéfiants, intrusions en cabine, dégradation des rames (qui ont dû mal à résister, ça doit faire des immobilisations en plus ça)…
Très bonne initiative, à renouveler mais ça vous le savez 😉
Sinon parfois vu que les effectifs de la SUGE ne sont pas extensibles est ce que la Police Nationale ou la Gendarmerie interviennent et patrouillent à bord des trains? Je sais qu’ils ont des choses à faire mais je les ai déjà vu sur la ligne.
Le résultat est maigre… Et comme le gouvernement ne semble pas prêt à vouloir faire paraître le texte permettant aux forces de l’ordre de faire des contrôles en civil, on n’est pas rendu…
Déjà, se réserver un wagon pour fumer, c’est anormal (et moyenâgeux : on a l’impression qu’ils sont bloqués dans les années 80… Manque plus que du Indochine et on pourrait croire qu’on a voyagé dans le temps). Mais le faire dans les trains courts ou surchargés, ça devient tout simplement bête et méchant et surtout très égoïste. Et en plus, par dessus le marché, ils se comportent comme des porcs. Manque de respect pour les autres voyageurs, manque de respect pour les gens qui font le ménage : c’est vraiment un comportement incompréhensible en 2016, surtout quand on voit qu’il y a des adultes dans le lot. Quand ce sont des enfants, on peut être compréhensif (révolte contre l’autorité, tout ça). Mais avec des adultes… Comme quoi, une preuve de plus (s’il en fallait encore) qu’avoir 18 ans ne suffit pas à transformer un enfant en adulte.
Effectivement , tout ça pour ça (à voir la mobilisation des agents pour ce résultat….)
Ce n’est pas des opérations très ponctuelles qui changeront ces comportements .
Ce ne sont que des contrôles réguliers et une présence accrue des agents dans les trains et les gares qui pourront faire changer ces comportements irrespectueux .
Pour cela , encore faut-il des effectifs….
Ce soir, la voiture de tête du Château, départ 18h51 était comme d’habitude squattée par les fumeurs et autres cas sociaux.
J’ai eu beau dire gentiment aux fumeurs d’arrêter (on peut toujours rêver), il y a vraiment un effet de foule (théorie de la vitre cassée).
Nous avons été plusieurs à envoyer un SMS au 31177, et la SUGE était bien présente à Meaux (efficace !)… mais impossible d’avoir un flagrant délit.
La solution pour avoir les fumeurs par surprise serait de faire monter les agents de la SUGE dans la motrice côté Paris de la première rame 3′ avant départ (alors que les fumeurs sont installés), puis de remonter la rame 15′ après départ, une fois les clopes allumées. Une autre consisterait à poster des agents en civil à l’étage inférieur, puis à attendre gentiment l’odeur de cigarette provenant des plate-formes et de l’étage supérieur.
Bref, trouver un moyen de les suprendre en flagrant délit, car si le problème ne se pose pas en heure creuse (suffit d’éviter la voiture incriminée), ça devient gênant en cas de train court et / ou en heure de pointe, et notamment après Meaux d’un point de vue sécurité.
J’ai aussi pensé qu’il serait peut être possible vu que la voiture squattée est une motrice de mettre les agents en planque dans la cabine de conduite bien avant le départ, puis qu’ils sortent après le départ, une fois qu’ils sont bien installés et que l’odeur commence à se faire sentir.
Bonjour @Mr6100, pour faire suite à votre suggestion, je me suis renseignée (j’attend la réponse) mais il me semble que c’est déjà fait. Néanmoins ce type d’opérations ne pourraient être que ponctuelles car les équipes de SUGE ont d’autres interventions à assurer.
Donc j’ai eu la confirmation que c’est ce qui est déjà fait, mais les fumeurs ont vite compris la stratégie…
Certains sont à quai avant l’arrivée du train pour « guetter »
Je vois leur manège, parfois il y en a environ 30 à 40 minutes avant le départ du train. Un vrai point de regroupement.
Ce qui est navrant c’est que tout le monde le constate, c’est connu de tout le monde et les opérations sont vraiment minimes. Je suis bien conscient qu’on ne peut pas mettre une SUGE dans chaque rame mais ce n’est pas compliqué de le prendre en flagrant délit.
Merci pour vos réponses !
D’où l’intérêt de les faire monter 2′ avant le départ, une fois que les fumeurs sont installés et en motrice arrière ! Sinon trouver un moyen de s’appuyer sur des enregistrements videos…
Le problème c’est qu’ils surveillent jusqu’au départ du train. Par ailleurs pour interpeller les fumeurs il faut un flagrant délit, les vidéos ne sont donc pas utiles dans ce cas. Les équipes de SUGE fonctionnent avec les moyens qu’ils ont dans le cadre de la loi.
Ici un article sur le sujet: http://malignep.transilien.com/2015/02/27/les-fumeurs-vos-trains-combat-quotidien/
Merci pour votre réponse, on voit que vous avez bien cerné le problème.
La méthode consistant à faire monter, à différent endroits de la rame et à différents moments, des agents en civil pour qu’il se regroupent lors du voyage et interpellent les fumeurs est-elle réalisable ?
En tous cas, au vu de l’efficacité de l’alerte SMS et de vos réponses, on ne peut reprocher à la SNCF de ne rien faire ! (faut dire aussi quand c’est bien :))
Bonjour @Mr6100, aujourd’hui les agents de la SUGE de peuvent pas intervenir en civil. Inutile de vous préciser que dans ces conditions, ils sont vite repérés par les fumeurs… Un décret est toujours à l’étude pour faire évoluer cette obligation légale.
Bonjour’
La suge non.
La gendarmerie oui
La police nationale oui
La police des transports oui.
Il faut coopérer !
S’il y avait un élu qui prenait les trains en question, le problème n’existerait même plus
Excusez, je n’avais pas encore lu l’article dont vous avez fourni le lien… Ne tenez donc pas compte du message précédent…