La procédure mise en place est vraiment mal fichue.
Étrangement, on m'a d'abord refusé ma demande de dédommagement sous prétexte que ma commune de résidence n'était pas éligible. J'ai déjà envie de dire : qu'est ce que ça peut bien faire où j'habite ? Ce qui compte, c'est où je prends le train, non ? Car comme bon nombre de voyageurs, j'habite pas dans ma gare !
Je joins alors un justificatif (lequel ? Pourquoi ? Rien n'est là non plus vraiment expliqué) à ma réclamation en ligne et là, au bout de quelques minutes (dossier traité à la va vite ?), je reçois un mail me signifiant encore un refus pour la même raison : ville de résidence non éligible ! Fichtre ! Si je paie mon abonnement 1-5, c'est pas pour le plaisir ! C'est parce que je prends le train ! Et comme je vis en Picardie, je prends le train le plus proche, pas le RER C !!!
Et là, c'est fabuleux : le mail nous propose de contacter la SNCF, mais sans donner de coordonnées ! C'était si compliqué d'indiquer l'adresse contact@mondedotransilien.com directement dans le mail ? Ou alors vous voulez décourager les gens ?
J'ai donc écrit à cette adresse, mais aucun accusé de réception, ni rien... Je suppose que mon message est parti, mais finalement, je n'en sais rien...
Lors d'une précédente campagne de dédommagement, il suffisait de rentrer son numéro de passe Navigo et hop, l'affaire était réglée. Mais là, c'est d'un compliqué...
Finalement, c'est comme le renoncement aux aides sociales : on peut supposer qu'une partie des gens qui auraient eu droit au dédommagement vont renoncer vu la complexité de la démarche... De là à croire que c'est fait exprès...
« Une épine dans le pieds » : voilà à quoi est réduite la sauvegarde et la protection de notre environnement ! Les écologistes et la protection de l’environnement ne sont vus que comme des « épines dans le pieds » ! Des enquiquineurs, quoi ! Des gens dont on se passerait bien si on le pouvait faire autrement ! Mais comme il reste encore quelques réglementations pour empêcher les industriels de faire ce qu’ils veulent, il faut bien faire avec !
Ca veut dire quoi tous ces abatages et ces débroussaillages? Certes, la sécurité des voyageurs est importante. Mais la protection de l’environnement l’est encore plus.
La SNCF est un des plus grands propriétaires fonciers, si ce n’est le plus grand. Elle a le devoir d’agir avec discernement quand il s’agit de la gestion des espaces naturels dont elle a la charge (et qui appartiennent aux citoyens étant entendu que la SNCF est une société publique).
La SNCF débroussaille (ce qui, écologiquement n’a aucun sens) et abat : mais que fait elle d’autre ? Replante elle ? Où est donc son plan de protection de l’environnement ? Où sont ses actions en matière de respect de la biodiversité ? Que fait elle pour rendre les abords de nos voies ferrées accueillants pour la nature ?
Et faire appel à l’ONF ne permet en aucune façon d’apporter une caution écologiste à vos pratiques : l’ONF ne fait que gérer des espaces qui ne devraient pas avoir besoin de l’homme pour se développer. Une forêt n’a pas besoin d’être « débroussaillée » ou « entretenue ». Il s’agit là d’un mythe savament entretenu par ceux qui gagnent de l’argent en « débroussaillant » et en « abattant ».
L’ONF n’est pas un organisme écologiquement neutre : l’ONF est juge et parti.
M'enfin bon, il n'y a pas que dans le wagon fumeur que les gens manquent de civisme. Entre ceux qui bousculent tout le monde pour avoir une place, ceux qui parlent très TRES fort sans se soucier de leur voisin qui essaie de lire, ceux qui laissent tomber discrètement leur mouchoir, l'air de rien, ceux qui laissent leur gamin sauter sur les sièges, ceux qui gardent une place "pour mon amie qui est là bas", ceux qui attendent qu'on leur demande pour libérer une place occupée par leur trois sacs, ceux qui refusent de bouger leurs jambes quand on veut s'asseoir au fond, ceux qui nous marchent sur les pieds sans s'excuser, ceux qui toussent sans mettre leur main devant la bouche, ceux qui décident qu'une seule place n'est pas suffisant et préfère s'asseoir à cheval sur deux places, etc. etc., c'est en effet TOUTE une éducation qu'il faudrait refaire chez certains. Et ce n'est même pas une question d'âge ou d'origine : pour le coup, les incivilités dans les transports en commun sont des choses très bien partagées.
"une couverture végétale propre et entretenue plutôt que de lutter contre la végétation sauvage" : il y a tellement de choses à dire sur cette phrase... Déjà, personne n'oblige la SNCF à lutter contre la végétation sauvage (ouf, on a échappé aux "mauvaises herbes" : c'est déjà un progrès !). Et l'opposer à une "couverture propre et entretenue" n'a pas de sens. Une couverture de végétaux sauvages non entretenue peut être propre et visuellement agréable (prairie fleurie, haie de petits arbustes de nos régions, etc.). Ce qui est sauvage n'est pas forcément sale et mal entretenu. Si certaines personnes trouvent que des orties, ça fait sale et pas entretenu, ma foi, c'est un peu leur problème car c'est totalement subjectif. Le beau et le propre sont des notions humaines variables d'un individu à un autre. La nature n'est ni "propre" ni "belle" : elle s'en fiche en fait !
Quand à cette phrase : "une pelouse uniforme qui améliore l’esthétique de la gare, la préservation de la biodiversité", il y a là aussi plein de choses à dire, mais c'est dans la droite ligne de ce que vous écrivez juste avant. Une "pelouse uniforme" n'est pas esthétique ! Elle est, comme son nom l'indique, "uniforme". Et l'uniformité, ce n'est pas ce qu'on fait de mieux pour "préserver la biodiversité" !!! Car la biodiversité, comme son nom l'indique également, a besoin de... diversité !!! Dans une pelouse tondue, il n'y a aucune biodiversité. Une pelouse, ça ne sert à rien pour la nature : pas la peine de nous la vendre avec un label écologique !
Et puis on pourrait parler longuement du principe consistant à remplacer la lutte contre les plantes sauvages par une lutte contre la pousse du gazon ! L'un dans l'autre, ça revient au même : on s'invente du travail, on pollue (car je suppose que la tonte de la pelouse se fera à la tondeuse thermique et qu'on va peut être même l'arroser !), alors qu'il suffirait juste de laisser pousser les plantes librement, avec une fauche ou deux d'entretien par an. Peut être quelques nichoirs pour les animaux, des petits panneaux explicatifs pour les voyageurs, et ça servirait peut être à quelque chose. Je suis certain que la SNCF (et le CD77) pourrait trouver plein d'autres associations qui ont une vision un peu moins anthropocentrée de la protection de la nature... Protéger les eaux souterraines, c'est bien. Mais on ne doit pas le faire uniquement parce que les humains la boive !
J'attends de voir le résultat, mais la description est loin d'être engageante et ça ressemble surtout à une opération de communication...
Mouais... J'espère que les adresses mail ne sont pas enregistrés aussi à des fins commerciales car dès l'instant où on s'enregistre sur un site on se retrouve dans une banque de données... Mettons que la SNCF est exemplaire...
La procédure mise en place est vraiment mal fichue.
Étrangement, on m'a d'abord refusé ma demande de dédommagement sous prétexte que ma commune de résidence n'était pas éligible. J'ai déjà envie de dire : qu'est ce que ça peut bien faire où j'habite ? Ce qui compte, c'est où je prends le train, non ? Car comme bon nombre de voyageurs, j'habite pas dans ma gare !
Je joins alors un justificatif (lequel ? Pourquoi ? Rien n'est là non plus vraiment expliqué) à ma réclamation en ligne et là, au bout de quelques minutes (dossier traité à la va vite ?), je reçois un mail me signifiant encore un refus pour la même raison : ville de résidence non éligible ! Fichtre ! Si je paie mon abonnement 1-5, c'est pas pour le plaisir ! C'est parce que je prends le train ! Et comme je vis en Picardie, je prends le train le plus proche, pas le RER C !!!
Et là, c'est fabuleux : le mail nous propose de contacter la SNCF, mais sans donner de coordonnées ! C'était si compliqué d'indiquer l'adresse contact@mondedotransilien.com directement dans le mail ? Ou alors vous voulez décourager les gens ?
J'ai donc écrit à cette adresse, mais aucun accusé de réception, ni rien... Je suppose que mon message est parti, mais finalement, je n'en sais rien...
Lors d'une précédente campagne de dédommagement, il suffisait de rentrer son numéro de passe Navigo et hop, l'affaire était réglée. Mais là, c'est d'un compliqué...
Finalement, c'est comme le renoncement aux aides sociales : on peut supposer qu'une partie des gens qui auraient eu droit au dédommagement vont renoncer vu la complexité de la démarche... De là à croire que c'est fait exprès...
« Une épine dans le pieds » : voilà à quoi est réduite la sauvegarde et la protection de notre environnement ! Les écologistes et la protection de l’environnement ne sont vus que comme des « épines dans le pieds » ! Des enquiquineurs, quoi ! Des gens dont on se passerait bien si on le pouvait faire autrement ! Mais comme il reste encore quelques réglementations pour empêcher les industriels de faire ce qu’ils veulent, il faut bien faire avec !
Ca veut dire quoi tous ces abatages et ces débroussaillages? Certes, la sécurité des voyageurs est importante. Mais la protection de l’environnement l’est encore plus.
La SNCF est un des plus grands propriétaires fonciers, si ce n’est le plus grand. Elle a le devoir d’agir avec discernement quand il s’agit de la gestion des espaces naturels dont elle a la charge (et qui appartiennent aux citoyens étant entendu que la SNCF est une société publique).
La SNCF débroussaille (ce qui, écologiquement n’a aucun sens) et abat : mais que fait elle d’autre ? Replante elle ? Où est donc son plan de protection de l’environnement ? Où sont ses actions en matière de respect de la biodiversité ? Que fait elle pour rendre les abords de nos voies ferrées accueillants pour la nature ?
Et faire appel à l’ONF ne permet en aucune façon d’apporter une caution écologiste à vos pratiques : l’ONF ne fait que gérer des espaces qui ne devraient pas avoir besoin de l’homme pour se développer. Une forêt n’a pas besoin d’être « débroussaillée » ou « entretenue ». Il s’agit là d’un mythe savament entretenu par ceux qui gagnent de l’argent en « débroussaillant » et en « abattant ».
L’ONF n’est pas un organisme écologiquement neutre : l’ONF est juge et parti.
M'enfin bon, il n'y a pas que dans le wagon fumeur que les gens manquent de civisme. Entre ceux qui bousculent tout le monde pour avoir une place, ceux qui parlent très TRES fort sans se soucier de leur voisin qui essaie de lire, ceux qui laissent tomber discrètement leur mouchoir, l'air de rien, ceux qui laissent leur gamin sauter sur les sièges, ceux qui gardent une place "pour mon amie qui est là bas", ceux qui attendent qu'on leur demande pour libérer une place occupée par leur trois sacs, ceux qui refusent de bouger leurs jambes quand on veut s'asseoir au fond, ceux qui nous marchent sur les pieds sans s'excuser, ceux qui toussent sans mettre leur main devant la bouche, ceux qui décident qu'une seule place n'est pas suffisant et préfère s'asseoir à cheval sur deux places, etc. etc., c'est en effet TOUTE une éducation qu'il faudrait refaire chez certains. Et ce n'est même pas une question d'âge ou d'origine : pour le coup, les incivilités dans les transports en commun sont des choses très bien partagées.
"une couverture végétale propre et entretenue plutôt que de lutter contre la végétation sauvage" : il y a tellement de choses à dire sur cette phrase... Déjà, personne n'oblige la SNCF à lutter contre la végétation sauvage (ouf, on a échappé aux "mauvaises herbes" : c'est déjà un progrès !). Et l'opposer à une "couverture propre et entretenue" n'a pas de sens. Une couverture de végétaux sauvages non entretenue peut être propre et visuellement agréable (prairie fleurie, haie de petits arbustes de nos régions, etc.). Ce qui est sauvage n'est pas forcément sale et mal entretenu. Si certaines personnes trouvent que des orties, ça fait sale et pas entretenu, ma foi, c'est un peu leur problème car c'est totalement subjectif. Le beau et le propre sont des notions humaines variables d'un individu à un autre. La nature n'est ni "propre" ni "belle" : elle s'en fiche en fait !
Quand à cette phrase : "une pelouse uniforme qui améliore l’esthétique de la gare, la préservation de la biodiversité", il y a là aussi plein de choses à dire, mais c'est dans la droite ligne de ce que vous écrivez juste avant. Une "pelouse uniforme" n'est pas esthétique ! Elle est, comme son nom l'indique, "uniforme". Et l'uniformité, ce n'est pas ce qu'on fait de mieux pour "préserver la biodiversité" !!! Car la biodiversité, comme son nom l'indique également, a besoin de... diversité !!! Dans une pelouse tondue, il n'y a aucune biodiversité. Une pelouse, ça ne sert à rien pour la nature : pas la peine de nous la vendre avec un label écologique !
Et puis on pourrait parler longuement du principe consistant à remplacer la lutte contre les plantes sauvages par une lutte contre la pousse du gazon ! L'un dans l'autre, ça revient au même : on s'invente du travail, on pollue (car je suppose que la tonte de la pelouse se fera à la tondeuse thermique et qu'on va peut être même l'arroser !), alors qu'il suffirait juste de laisser pousser les plantes librement, avec une fauche ou deux d'entretien par an. Peut être quelques nichoirs pour les animaux, des petits panneaux explicatifs pour les voyageurs, et ça servirait peut être à quelque chose. Je suis certain que la SNCF (et le CD77) pourrait trouver plein d'autres associations qui ont une vision un peu moins anthropocentrée de la protection de la nature... Protéger les eaux souterraines, c'est bien. Mais on ne doit pas le faire uniquement parce que les humains la boive !
J'attends de voir le résultat, mais la description est loin d'être engageante et ça ressemble surtout à une opération de communication...
Mouais... J'espère que les adresses mail ne sont pas enregistrés aussi à des fins commerciales car dès l'instant où on s'enregistre sur un site on se retrouve dans une banque de données... Mettons que la SNCF est exemplaire...